De quoi sont composés les différents types de fourrages ?

Publié le : 12 mai 20203 mins de lecture

du pâturage, les vaches mangent et ruminent des fourrages verts directement dans les prairies. Le fourrage pour bovins est constitué principalement à ce moment-là de plantes, sans graines et sans fruits. Ce sont les herbes fraîches, les céréales ou le maïs coupés avant maturité. En cas de forte chaleur, les éleveurs peuvent couper directement l’herbe et la distribuer aux vaches dans leur étable. Certains agriculteurs cultivent des plantes spécifiquement pour le fourrage. Elles sont composées de graminées, comme le ray grass (type de gazon), de légumineuses (luzerne, trèfle…) et de maïs fourrager. Le foin est aussi couramment utilisé comme fourrage vert. Contenant plus de 80% d’eau, elle est séchée naturellement pour enlever l’humidité et préserver la qualité.

Le fourrage sec

Le foin est le fourrage pour bovins le plus connu. Il est fabriqué à partir des prairies naturelles ou de résidus de récoltes. Les principales sources de foin sont les légumineuses et les graminées. Son taux d’humidité est éliminé par séchage au champ ou en grande, pour garantir sa fraîcheur et sa qualité. Le séchage en champ demande environ 3 jours en conditions normales, mais tout dépend de la météo.  Pour conserver le foin en optimisant l’espace de stockage, les agriculteurs les enroulent sous forme de bottes à l’aide d’une presse. Le fourrage sec est très utilisé pendant la saison hivernale.

Le fourrage de conservation

Lorsqu’il n’y a plus d’herbes fraîches ou en période de sécheresse, le fourrage pour bovins de conservation prend le relais. Toutes les plantes peuvent être transformées en fourrage de conservation. Lorsqu’elles sont séchées naturellement, elles sont exposées au soleil et au vent. Le fourrage de conservation s’obtient également par séchage en grange via une ventilation artificielle. Il y a aussi le fourrage issu de la méthode de conservation d’ensilage. Il s’agit d’un mode de conservation de l’herbe humide par l’introduction de bactéries lactiques. Ces dernières mangent le sucre solide des plantes et les transforment en acide lactique. La diminution du pH favorise le développement des micro-organismes, comme les moisissures. Pour une meilleure efficacité, les plantes sont broyées avant l’ensilage. L’enrubanné, quant à elle, est une méthode de conservation entre le séchage naturel et l’ensilage. Le fourrage est séché au champ puis conditionné sous plastique pour la laisser fermenter. Ce mode de conservation entraîne moins de perte de valeurs nutritives.

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