Quels sont les aliments d’allaitement pour vaches laitières ?

Publié le : 12 mai 20204 mins de lecture

Les vaches laitières, à fort potentiel de production, sont très exigeantes en termes de qualité des aliments et de cohérence dans la proportion de nutriments proposés. Une alimentation de qualité permettra à une vache laitière d’avoir une meilleure santé, et permettant de continuer à produire plus longtemps. Plus la production de lait est importante, plus les besoins nutritionnels sont importants et aussi la sensibilité aux variations alimentaires. Il faut savoir différencier les régimes pour chaque phase de lactation pour comprendre les aliments d’allaitement pour les vaches laitières.

Régime en début de lactation

Le stade de lactation peut varier de 6 à 8 semaines après l’accouchement. L’ajustement de la vache au début de la ration de lactation est une gestion pratique importante pendant cette phase.  Il existe deux groupes de fourrages : humides et secs. Un exemple de fourrage humide est l’ensilage (fourrage fermenté). Généralement, il est composé d’orge, de maïs ou de luzerne. Les fourrages secs sont des pâturages (fourrage frais) ou du foin de luzerne de haute qualité, du foin de mélange de luzerne et d’herbe, du foin d’herbe ou de la paille. L’autre moitié du régime s’appelle le concentré. Il est composé de glucides, de protéines, de graisses, de minéraux et de vitamines. Le fourrage doit participer à au moins 21 % des unités NDF ou environ 75 % du NDF total de l’alimentation totale. La protéine étant un nutriment essentiel au début de la lactation, l’alimentation doit contenir 19 % de protéines brutes pour soutenir des niveaux élevés de production.

Pic de consommation alimentaire, fin de lactation et gestation

Les vaches laitières doivent être maintenues au maximum de lactation aussi longtemps que possible. À ce stade, la consommation alimentaire sera proche du maximum et répondra à la demande en nutriments. Les vaches doivent cesser de perdre du poids et maintenir ou gagner de petites quantités quotidiennes. L’aliment n’a donc pas besoin de contenir plus de 40 % de glucides non fibreux. La qualité du fourrage doit toujours être élevée pour apporter plus de matière grasse au lait. Quant à la fin de lactation, elle peut être facile à gérer. La production de lait diminuera, la vache sera gestante et la consommation de nutriments sera facilement fournie ou dépassera les besoins. À ce stade, il est essentiel d’augmenter la quantité d’urée dans l’alimentation des animaux. Attention, à ce stade, une quantité excessive de céréales, supérieures à 60 % de la matière sèche totale, peut provoquer une acidose et une faible teneur en matières grasses du lait.

Quels sont les aliments riches en lipides, protéines, vitamines et minéraux ?

Selon les producteurs laitiers et les nutritionnistes, 50 à 60 % des aliments d’allaitement pour vaches laitières sont constitués de fourrages. L’orge, maïs, avoine, blé, mélasse, pulpe de betterave et coques de soja sont généralement les sources primaires de glucides. Les protéines proviennent de la farine de canola, céréales de distillerie, farine de soja et farine de gluten de maïs. Et pour les matières grasses, on les trouve dans l’huile végétale, suif et acides gras protégés. Ces protéines, lipides, minéraux, vitamines et additifs alimentaires sont généralement mélangés dans une usine d’aliments pour animaux. Les prébiotiques et les probiotiques sont également souvent utilisés pour aider à la digestion et comme un autre moyen de garantir la santé des vaches.

Une nutrition optimale pour les veaux : comment choisir les bons compléments alimentaires ?
Acheter de l’alimentation de qualité pour ses bovins

Plan du site